27.11.13

Piquée au coeur


Aujourd'hui c'était une journée de filles.
Les filles et moi avons été à la bibli, manger de la piz et magasiner.

Les flocons m'ont mis dans l'ambiance pour flobber.
Mon idée était d'acheter les cadeaux des couzs.

Étrangement, je trouvais les trucs que je souhaitais acheter à Alice en méga solde.
Je ne pouvais pas passer à côté!

Pour me disculper je disais :
"Tante Christine m'a demandé d'acheter cette poupée à Maé" et "ce livre à Élie".

À chaque fois, mon aînée disais : "Mais moi aussi je les veux".
J'étais bien crampée dans le fond mais je demeurais de glace.

Arrivée dans la voiture, Alice me confie : "Maman, je suis jalouse des cousines. Elles ont tous les cadeaux que je souhaitais".
Moi je lui dis : "Voyons ma grande, en arrivant écris ta lettre au père Noël et dis-lui ce que tu souhaites".

Voici une photo de sa lettre.























Le père noël est mieux de catcher vite cette année sinon la petite Alice sera en $#@%*.
Moi j'ai juste hâte qu'elle débale ses cadeaux et qu'elle voit comme je suis une drôle de maman.

26.11.13

Trouvez l'erreur...


Vous connaissez l'expression, la pomme ne tombe pas loin du pommier?

La première fois que les gens rencontrent Marion, ils ne tentent pas de trouver si elle a mes yeux ou le nez de son père.
Non!

Ils ont tous la même réaction : "C'est moi ou elle ressemble vraiment à sa soeur?".

Ce matin j'ai donc fouillé dans l'album et j'ai pris une photo, pour le plaisir.
Voici une belle juxtaposition qui nous permettra tous de dire : "Ouin, elles ont un air de famille".

Maintenant les matantes, à vous de déterminer qui est qui :)



18.11.13

Beat les kids au Musée d'art contemporain

Dimanche dernier, nous avons encore été au Musée.
Cette fois, c'est le Musée d'art contemporain qui nous a mérité.

J'ai travaillé au MACM durant ma jeune vie d'adulte.
J'étudiais en histoire de l'art et dans mes temps librs, j'avais la prétention de rendre l'art accessible à tous.
Je voulais faire triper mes visiteurs, leur montrer que c'était l'fun de trouver les clés pour comprendre les oeuvres et qu'on ne devait pas simuler un recueillement devant les oeuvres.

Je dois aussi vous avouer, que dans ma tête, j'avais l'impression que l'équipe d'éducation de notre musée torchait plus que celle de la rue Sherbrooke.
Maintenant je peux affirmer que selon mon expérience, c'est vrai :)


Voici l'affiche qui m'a séduite et m'a fait faire la route de 2 heures.

























First, nous avons fait notre visite en solo.
J'ai sorti l'animatrice en moi pour faire flyer ma fille. 
À 13 h 30, on se présente aux ateliers pour...faire une visite de trente minutes avec un guide.
J'avoue que le musée aurait avantage à clarifier le déroulement de ses activités familiales sur son site Web et\ou lors de l'accueil.

Notre guide était amusant.
Il avait toutefois la lourde tâche de parler pour les 3 à 45 ans.
Le contenu passait mais parfois, les mots étaient trop compliqués pour les plus petits.
Mais shit happen, il devait viser le milieu.
Nous avons eu droit à une brève intro aux thématiques de l'exposition et une présentation de l'oeuvre qui serait notre source d'inspiration.

Les ateliers, c'est toujours plus excitants pour les enfants.
Je sais, je sais...
J'ai vécu cette injustice lorsque mon seul attrait dans les visites, c'était mon papotage et mes blablagues.

Notre assistant-mini-artiste était super.
Il posait beaucoup de questions aux enfants afin qu'ils puissent comprendre l'oeuvre vue en salle, les techniques de l'artiste et son iconographie.

L'atelier duree une heure et merci Jésus, les explications sont fragmentées.
Tactique de pro sinon les enfants oublient des étapes, partent dans la lune, se coupe une frange avec les ciseaux et moffent leur "oeuvre".

Maxime nous a donné la chance de travailler avec le méga Sharpie rouge et l'encre de Chine noire.
Non mais, c'est pas super duper pour une kid de 4 ans...et un papa de 37 ans :)



























Marion dans cette histoire?
Elle est spectatrice.
Mais elle envie sa soeur, c'est évident.

Ainsi, nous avons passé une super journée au Musée.
24 $ au total pour cette sortie.
La différence entre les deux musées?
Dans un, on fait un bricolage et dans l'autre, nous avons une réelle interaction entre l'expo et l'atelier.
En sortant, vos enfants auront :
  1. appris à se questioner en salle;
  2. saisis quelques concepts clés;
  3. découvert un artiste, une nouvelle technique artistique,des matériaux;
  4.  mais surtout, ils auront le goût d'y retourner.

Au fait, j'ai rien dit sur l'expo...
Normal, je veux vous laisser ce plaisir.

Un indice?
Les artistes contemporains autochtones remixent leur culture.
Si vous êtes comme Alice, vous bougerez les fesses sur les beats dès votre arrivée et tomberez raide mort dans la voiture au retour.


13.11.13

Une parole, c'est une parole



























La semaine dernière, j'ai annoncé une nouvelle qui me semblait annodine : "Ok samedi, toute la famille se fait piquer contre la grippe".
C'était l'heure du souper.
Déjà qu'on rush pour faire manger la plus vieille, j'avoue, j'aurais pû choisir un autre moment.

"Non".
"Alice c'est important. Marion est petite et ses poumons sont fragiles".
"Non".

Bon...
Dans un élan de fausse motivation, j'ai lançé : "Ok, tu te fais piquer et ensuite, je te permets d'aller au Toys R Us".
"Ok, je vais m'acheter le sac à couches pour bébés".

Toute la semaine, j'ai encouragé la grande : "Tu es courageuse. C'est un beau geste pour toute la famille. On va tuer les microbes ensemble. Gna gna gna".

Samedi matin, on se rend en famille à cette belle activité.
On passe la bureaucratie et la vidéo qui explique en boucle que l'on peut mourrir suite au vaccin.

Ce que je pense être une infirmière au triage m'annonce : "Pour la grande il n'y aura pas de piqûre, c'est un vaporisateur nasal".
La grande snif le jet et me regarde en souriant "On va au Toyrus pareil maman, tu l'avais dit".

26.10.13

Du verre plein les yeux au MBAM


Le week-end dernier, nous étions ENCORE à Montréal.
Presque 4 week-ends de suite à packeter ma vie dans le char, j'en avais marre.
Pour me convaincre d'accepter, l'homme m'avait dit : Dimanche, c'est toi qui décide.

Holà mesdames!
Je ne pouvais pas me garocher dans les magasins, nous étions en famille.
Et essayer de rentrer une poussette dans des allées et des cabines, c'est vraiment pas mon sport préféré.

Mon master plan, c'était de visiter le Musée des beaux-arts de Montréal.
Chères familles, vous avez tout le week-end pour voir l'expo du coloré Chihuly.
En prime, à l'accueil, vous pouvez demander des billets pour un atelier à votre choix.

Je vous préviens, le MBAM demande la totale, soit 20 $ par adulte pour cette expo.
Toutefois, elle est facile à apprécier en famille.
Le maître du verre soufflé crée des installation qui nous transporte dans des univers oniriques : un jardin de fleurs, la mer, l'espace, etc.
Petits et grands s'amuseront à interpréter des oeuvres, à pointer leurs formes préférées.

J'ai eu la chance de capter, par photos, deux papas dans de facheuses positions.
1) Un père qui tente de prendre une oeuvre en photo avec son kid sur le dos.
2) Un papa connu qui se fait gronder par le gardien de sécurité.


























C'est certain qui visiter le musée avec la marmaille, c'est pas l'idéal pour lire tous les cartels mais il y a possibilité de s'amuser et d'apprécier.

Et quand j'entends ma fille dire : Maman on va au musée!
Je me dis que mes 5 ans passées à étudier l'histoire de l'art me servent à animer les méninges de ma grande mais aussi, à transmettre ma passion.C'est pas rien.




17.10.13

Des tournesols et des citrouilles?




















Le week-end j'aime créer des souvenirs.
J'organise des escapades familliales qui garniront les albums des petites.
L'homme grogne par moment mais je le vois toujours sourire arrivé sur place.

Samedi dernier, j'ai eu l'idée d'aller voir des citrouilles et des tournesols à Orford.
Alice et moi avions préparé un bon pic-nique.
Nous étions prêts pour avoir ben de l'agrément.

Imaginez ma désolation lorsque je suis arrivée sur place.
Le champ de tournesols était sec et la face de mon chum ben crampée.

Dans ma quête de moments magiques, je spot un tracteur.
"Viens Alice, on va faire une balade dans les champs".
On se dash les fesses dans la cariole en attendant l'homme pogné pour acheter les billets.
À son retour il me chuchotte entre ses dents "20 $! Est mieux d'être hot sa balade".

On a eu droit à : des animaux, une visite animée par une superbe guide, un cours d'agronomie 101, des poules, pis that it!
Pas une criss de citrouille dans les champs.

Mon sac à idées n'était pas vide.
Au retour, nous avons fait un arrêt à une ferme située à 5 minutes de la maison pour y cueillir une citrouille.
Comme quoi parfois le bonheur se trouve plus près qu'on le pense.
























15.10.13

MC l'empoteuse






L'automne me donne toujours envie de cuisiner.
J'ai commencé avec de la confiture de fraises et du ketchup aux fruits.
J'ai eu recours aux trucs du maître Ricardo pour la stérilisation 101.

En quête de nouveaux défis, l'idée me pogne de faire des conserves de tomates.
Bravo la grande!
Shit, j'aurai pas pû avoir le goût de flobber ma paye de maman-en-congé-de-bébé au magasin?
Ben non.

Le coup de pied qui me manquait pour réaliser cette lubie, c'était la bonne récette.
Maudite marde, je suis tombée dessus dans l'une de mes nombreuses revues qui s'accumulent sur ma table de salon.
Voici où trouver une version gratos de la recette de Stefano Faita.

Premier défi, c'était de trouver la machine qui fait toc-toc en Estrie.
À la quicaillerie Dante on peut la trouver pour 35 $.
Moi j'ai dû sortir 70 $ de ma poche.
(À ce moment là, il me semble que j'aurai dû catcher et avorter).

Mercredi dernier, j'ai attendu que l'homme quitte la maison avec l'aînée pour m'affairer.
Voici en gros : laver les tomates, les faire cuire 10 minutes, se brûler en retirant les graines et le jus, préparer le plan de travail et cruncher les cristies de tomates au moins 3 fois pour obtenir une purée impécable.

Il ne faut pas oublier que je suis supposée être à la maison pour m'occuper de mon bebé!
Marion était ravissante au début, elle babillait dans sa chaise bleue.
Quand elle a commencé à quiner, je l'ai mise dans sa chaise vibrante.
Lorsqu'elle s'est mise à chigner, je l'ai faite sauter dans sa grenouille, ensuite le sac ventral, le tapis d'éveil et ensuite...retour à la station 1.

Méchante belle expérience MC.
En plus de mon bébé en crise, ma cuisine était toute scrap.

























J'ai donc tout sacré dans le frigo.
Parce que ce n'était pas encore terminé...

Le lendemain, j'ai resorti mon plat de tomates smashées et j'ai fait la récette.
Pour ensuite débuter la stérilisation des pots, empoter et pitcher la couverte et la serviette.


























Je peux pas croire que j'ai passé 6 heures à faire 7 pots de sauce tomates!
C'est tellement pas rentable.
(70 $ pour la machine, 10 $ de pots, 24 $ de tomates en plus de l'ail et du basilic).

Maintenant je comprends pourquoi dans le magazine il y avait toute une famille pour réaliser cette activité.
Méchante job.
Tellement que je vais l'ajouter à mon CV.

23.9.13

Nostalgia fête ma fête

"Dans ma p'tite ville on était juste quatre mille
Pis la rue principale à s'appelait St-Cyrille
La coop, le gaz bar, la caisse-pop, le croque-mort
Et le magasin général".


Dans mon p'tit arrondissement, contrairement aux paroles de cette chanson des Colocs, bien on est 5 000 et on a pas de magasin général.

Avant nous avions un Korvette.
Mais en 2009, une chandelle oubliée l'a burnée.


Imaginez mon bonheur lorsque j'ai appris, l'an dernier, qu'un magasin allait pondre dans mon downtown.
Magasin de? Boutique de...?
J'en avait aucune idée!
J'étais juste heureuse d'avoir une destination autre que l'épicerie quand l'envie me pogne de flober mon cash un samedi après-midi.


Nostalgia c'est une boutique de déco et de mignons cadeaux aux allures Vintage.
Le genre d'endroit où tu ne fais que pousser des "Haaaaaa, c'est cuuuuute".
J'ai même commencé une tablette à cadeaux grâce à Nostalgia.
Maintenant j'ai toujours quelque chose de coquet à offrir à une adorable hôtesse.


La proprio, Nathalie Labrecque, a le don de la fête.


























Mercredi dernier, elle nous invitait à célébrer le premier anniversaire de sa boutique.
J'ai laissé l'homme avec les kids pour festoyer 1 heure avec ma super voisine.
Imaginez l'accueil : des cupcakes, des bonbons, des fromages, du vin et des sourires.
Nous étions folle comme d'la marde.

Pour la remercier, nous lui avions apporté une belle carte et des fleurs.
C'est vraiment génial de l'avoir dans notre quartier.
Elle nous sélectionne de beaux objets abordables qui apportent du vavavoum dans notre quotidien.



Nous sommes donc partis en courant, parce que Franky m'attendait à la maison en Speedo (pour son cours de natation).
Nous avions les yeux remplis de bonheurs et la sacoche de cupcakes.
Holà, nous ne sommes pas des voleuses!
Nous avions annoncé note crime...combler nos petits gourmands.

Devinez quoi?
Le lendemain j'ai appris que j'étais la gagnante d'un prix de présence.
Voici mon lot : des napkins, un aimant, du thé et un funny sac.
Fuck yeah!
Toute une façon de débuter les festivités entourant ma fête!

























Adresse de Nostalgia :

168, rue Queen
Lennoxville

11.9.13

Chercheuse de deals





























L'automne c'est le temps des récoltes.
Voici les trois trucs que j'ai trouvé pour me renouveler et me remplir les poches.

1) Magasiner avec assurance

Un collègue m'a avoué que chaque année, il magasine ses fournisseurs de services persos.
Comme j'avais quelques minutes à tuer dernièrement, j'ai voulu appliquer son conseil.
Bon, pour où commencer? Qui appeler?
J'ai fait le scan des pubs d'assurances vues dernièrement.

Quel est mon constat après 200 minutes passées au téléphone?

1) Combien d'étages, quel type d'électricité, de tuyau, de pieds carré?!? J'le sais-tu moé? Frank?

Assurez-vous d'avoir ces réponses en main pour épargner votre égo et votre temps. Quelle année, combien d'accidents, le montant des dommages, utilisez-vous votre véhicule dans le cadre de votre travail, allez-vous aux USA?

Croyez-moi, au deuxième appel, j'avais l'air d'une contremaître en construction et d'une pimpeuse de char.

2) Malgré mon assurance, j'ai busté mon forfait mensuel de FIDO. Assurez-vous donc d'avoir un forfait de cell illimité avant de débuter ces appels. Les commis vont questionner votre vie avant de vous cracher une soumission.

3) Nous étions fidèles à notre assureur qui nous fourrait royalement. Ce petit exercice nous a permis d'épargner, 450 $ cette année.

4) Vous êtes curieux, vous souhaitez épargner du temps et appeler les meilleurs? Pour nos besoins, La Capitale a remporté pour les véhicules et la Banque Nationale pour notre vieille demeure.


2) Satisfaire ses besoins technos

Je téléphoné Vidéotron pour connaître les caractéristiques des services qu'il m'offrait et savoir de quelle façon il pourrait les améliorer.
Mes intentions étaient claires, je voulais plus de downloads, plus de vitesse et un enregistreur.
Frank lui souhaitait conserver RDS.

Le commis m'a offert : plus de vitesse et une légère hausse de downloads.
"Merci pour votre offre, j'appelle Bell".
"Je peux faire autre chose pour vous aujourd'hui?"
"C'était ta meilleure offre Rachid?".
"Oui".

J'ai appelé Bell et j'ai tout reçu ce que je désirais pour une facture presque identique à celle de Vidéotron avec mes vieux besoins.

C'est donc en regardant une émission enregistrée que j'ai appelé Vidéotron pour couper mon cordon avec eux.
Holy shit, je pense avoir l'honneur de parler avec le Vice de la compagnie.
"Mme Leblanc, vous êtes une cliente fidèle, qu'est-ce qu'on peut faire pour vous garder?"
"(silence)"
"Je pourrais vous offrir un rabais de 15 $ sur votre facture".
" Voyez-vous M. X, je trouve vraiment désolant que votre entreprise me considère uniquement quand je souhaite cesser ma relation. Il est trop tard, votre opportunité je vous l'ai donné la semaine dernière et votre offre était vraiment pas intéressante. Tchow!".

Hier, j'ai ouvert mon vieux MAC brisé pour récupérer d'anciens fichiers.
Imaginez ma surprise lorsque j'ai constaté qu'il captait les ondes de Bell, qu'il n'était plus pété.
Yé, plus besoin de m'acheter un autre ordi.
Çà c'est de belles économies.


3) Vendre les objets inutilisés

Finalement, j'ai pensé vendre des avoirs que je n'utilise plus : vêtements de maternité, vieux téléphone cellulaire, vieux frigo sur Kijiji.
Je ne sais pas si c'est mes textes accrocheurs, mes prix raisonnables ou mes photos magnifiques mais...j'ai tout vendu!
Encore des centaines de dollars dans la cagnotte!


Donc cher vous, je vous conseille ces petits trucs pour gagner rapidement des sous que vous pourrez, comme le souhaite si bien Franky, entreposer dans votre tire-lire.


Source de l'image : http://blogue.som.ca/wp-content/uploads/2010/03/Tirelire-CELI2.jpg

9.9.13

Bonne femme de maison

Cet été, durant mes épisodes d'éveil, j'osais réfléchir à mon congé de maternité.
Un an de congé avec mon enfant, Wow!
Le Gouvernement me paie pour l'éduquer mais comment pourrais-je rentabiliser cette pause?
Vous savez comme j'aime le multitasking :)

J'ai donc commencé par ranger.
Faire du ménage me fais du bien.
J'ai fait le dessous des armoires, mes provisions culinaires, mes vêtements, etc.
J'ai acheté des petites boîtes, des Post-it, name it.

Mais encore?
Nous sommes au début août et j'ai terminé.
Qu'est-ce que je pourrais faire maintenant?
Et mes beaux pots Masson (prononcer à l'anglaiiiise) ont criés "Nous MC. Nous".

Donc moi la folle, j'ai commencé à vouloir canner.
Mais j'avais aucune idée par où commencer.
J'ai fouillé dans mes revues de Ricardo, à la bibliothèque et Bang!
Je me suis trouvé deux récettes : du ketchup aux fruits et de la confiture de fraises.




Insatiable, je me suis mise dans l'idée de faire du jus de tomates.
Comme je suis une boulimique de revues de récettes, j'ai trouvé LA façon de faire.
Courez donc vous procurer la revue Le Must (numéro 42) afin de lire les trucs de Stefano Faita pour la mise en conserve de la tomate.
Toute les techniques sont expliquées en étapes simples et imagées.

Est-ce que je peux oser ne pas m'y mettre?
Moi qui souhaite être, au moins pour un an, une excellente maîtresse de maison...
Avez-vous d'autres défis pour moi?
Qu'est-ce que je pourrais réaliser pour le bonheur de ma maisonnée?




3.9.13

La journée des prématurés



Le 6 mai dernier, j'ai donné naissance à un enfant prématuré.
Marion, notre deuxième fille, est née à 33 semaines.

Les médecins n'ont jamais vu le coup venir.

Moi?
Il ne s'agissait pas de la grossesse de rêve mais le bébé, il était vraiment désiré.
Un an d'attente pour obtenir un test de grossesse positif, des saignements répétés et une amniocenthèse.

Inconsciemment, je me détachais de cette grossesse par peur de la perdre...
Je sentais que ma condition était fragile.
Les femmes ressentent des choses qui parfois peuvent parraître ésotériques, je sais!

Nous avons été forts cette dernière année.
Mon chum a été patient :)

En bonne chargée de projets, j'avais planifié ma fin de grossesse :
1. Accoucher en juin, quand mon chum serait en vacances du CÉGEP;
2. Débuter mon congé l'été;
3. Débuter ce congé seule, pour rélaxer durant 5 semaines.

À 32 semaines, mes plans ont chiés.
Un matin pressé, je me suis retrouvé encore une fois avec des saignements.
Je call discrètement la chose à l'homme pour ne pas éveiller les soupçons d'Alice.
J'imaginais encore le pire...

Malgré les recommandations de mon homme, j'ai été travailler.
J'avais besoin de me changer les idées.
Mais je sentais aussi que je ne remettrais plus les pieds au bureau pour un boutte.
J'ai donc préparé ma sortie, classé mes dossiers et terminé mon ménage.

Finalement, je me suis rendue seule, en après-midi, à mon rendez-vous d'urgence.
Ne vous inquiétez pas, mon Franky s'était proposé mais en bon loup solitaire, je souhaitais être alone.
C'est à ce moment qu'à débuté la grande semaine de tripotage de mon col d'utérus.
J'avais l'impression qu'il s'agissait de la plus grande attraction en ville.
"Je peux...?"
"Pas de gêne. Faites-vous plaisir."
"Votre travail est commencé, votre col est dilaté".

J'ai été chercher mon homme au CÉGEP,  je l'ai rassuré et nous nous sommes dirigés au CHUS pour :
1. annuler un test de détection de la fibronectine fœtale (pour savoir si j'allais accoucher dans les 7 prochains jours);
2. voir une doc qui n'aimait pas la situation;
3. recevoir un papier pour me retirer du travail et idéalement arrêter mon travail;
4. une injection de stéroïdes pour aider à la maturation des poumons de mon bébé.

J'ai quitté l'hosto assise dans une chaise roulante poussée par mon homme.
La règle était claire "Elle ne doit pas bouger".

Moi, ne pas bouger?
Mais pour le bébé je l'ai fait.
J'ai attendu dans le lit que la famille revienne de ses activités, qu'on me pousse du manger, etc.

Le lundi suivant, je regardais mes séries calmement dans le lit.
Des contractions ont commencées.
Pour m'amuser, j'ai acheté des applications de merde pour les noter et les analyser.
En après-midi, j'ai réalisé qu'elles étaients régulières depuis 5 heures!

J'ai appelé la maternité et toutes ces étapes se sont basculées :
1. Franky est revenu du travail;
2. J'ai terminé ma valise et celle d'Alice;
3. Alice est allé chez de merveilleux amis;
4. J'ai terminé la valise du bébé;
5. François s'est fait un sac et a loadé la voiture;
4. Nous avons été déposer les vêtements d'Alice chez notre amie.

Je me revois encore dans la voiture, assise à contrôler ma respiration et mes douleurs.
L'amie s'approche de moi et me demande "Es-tu prête à accoucher?"
Accoucher?
Les larmes, les sanglots...
Je réalisais que je n'avais pas réussi à garder mon bébé : j'allais accoucher d'un bébé de 33 semaines.
Fuck, mais qu'est-ce qui m'arrive?
Je ne contrôle plus rien.

Arrivée au CHUS, je me tordais de douleur.
À la maternité, derrière les petits rideaux, je pouvais entendre une fille hurler sa vie.
Je me suis dit, pas moi, je ne suis pas une chialeuse.

Malgré des contractions aux 5 minutes, je devais raconter mon histoire à tous les résidents de passage.
Trente minutes plus tard, je commençais à pogner les nerfs, à ne plus me contrôler et à râler de douleur.
J'avais l'impression que mon corps allait se déchirer en deux!

Franky a pris le relai des histoires.
Moi, les yeux fermés dans mon lit, j'attendais ma gynéco.

Quand elle a fait LE touché, le dernier, c'était la folie!
En résumé, j'étais à 8 centimètres, j'allais accoucher mais...le petit bébé était si petit qu'il avait eu le temps de changer de position...
Malgré mes suplices, j'allais accoucher naturellement d'un siège.
Aaaaaaaaarghhhhhhhh!

10 spécialistes m'entourent
une civière qui ne passe pas dans la porte
une course folle dans les couloirs
une salle froide
mes jambes dans les étriers.

"OK regarde-moi, tu vas accoucher dans quelques minutes".
J'ai crié ma vie.
Mon bébé est sorti.
J'ai perdu des bouts.
Franky est parti avec les spécialistes et mon bébé...

Je me suis retrouvé toute seule dans la salle, sans bébé.
On a pris soin de moi et j'ai regagné ma chambre, sans bébé.
Franky m'a roulé dans une salle qui allait être ma "maison" pour les trois semaines suivantes.
La néonat.

L'univers médical me frappait pour la première fois de ma vie.
L'odeur, la lumière, les bruits, la proximité et tous ces bébés seuls la nuit...
On m'a présenté le protocole de l'endroit et ma fille.
















Elle était petite pour moi mais géante vs. les petits êtres croisés du regard en entrant.
Elle était dans son incubateur, branchée, plugée, fragile mais vivante.
J'étais soulagée.

Quand je dis que Marion est un bébé prématuré, j'ai souvent droit à "Ha ouin, ma belle soeur en a eut un de même".
Mais c'est quoi un prématuré?
C'est un bébé né avant 37 semaines.
Oui, mais encore...
















C'est aussi la néonatologie.
J'y ai passé 3 semaines :
1. dans mon espace de 3 pieds carré;
2. à bercer Marion;
3. à faire du peau-à-peau;
4. à allaiter devant les infirmières, les docs, les autres parents;
5. à me tirer du lait avec un tireur électrique double devant ces mêmes gens;
6. à vivre à l'hôpital dans ma petite chambre sans mon homme, mon bébé et mon aînée;
7. à ne recevoir aucune visite;
8. à ne pas pouvoir montrer mon beau bébé à personne, même pas à Alice;
9. à demeurer silencieuse pour ne pas déranger le personnel médical;
10. à bloquer le bruit des machines qui annoncent les mauvaises nouvelles aux secondes par de la musique;
Mais surtout, à prouver que je pouvais prendre soin de mon enfant pour gagner notre congé.
















En néonat, on frôle aussi la solitude des bébés en douleur, la mort et la détresse des autres parents.
Mais le protocole veut qu'on demeure discret.
On ne doit pas regarder les autres bébés ni parler aux autres parents.
On ravale.

Cette petite histoire ce matin, c'est ma façon de digérer ces événements.
Peut-être aussi vous sensibiliser à la cause de ces petits courageux qui représentent 7 % des naissances au Québec.

Maintenant quand je vois le double menton de Marion, je me dis que le temps passe quand même assez rapidement :)

















Pour plus de détails, visitez le site de Préma-Québec.



22.8.13

North Hatley - profiter de l'été

Si vous me cherchez le samedi matin, venez au marché de North Hatley.
Vous le savez déjà?
:)

Ce samedi, je sentais que je devais profiter du moment présent.
C'est un mélange d'air frais et de frénésie du calendrier.
Les vacances sont maintenant terminées pour Franky et bientôt Alice retrouvera ses amis à la garderie...et moi Les deux filles le matin!

J'ai donc savouré chaque moment en tentant de m'imbiber d'odeurs, de couleurs et d'instants magiques pour les jours difficiles de l'hiver.

Jean Charest est venu scraper ce beau moment.
Tous les anglos semblaient ben stressés de le voir shopper ses légumes avec Michou.
Bon ,moi aussi...
Lui et moi n'aimons pas la même palette chromatique mais je dois avouer que c'est un fichu de bon orateur.

 Voici donc un reportage photo qui vous incitera peut-être à venir me faire un coucou ce samedi :









16.8.13

Tu pourrais m'acheter une surprise...























Hier j'ai fait une belle surprise à l'homme.
Je l'ai laissé seul à la maison durant 9 heures.

Les filles et moi avons été :
  1. au cinéma;
  2. au restaurant;
  3. shopper;
  4. boire un smoothie;
  5. au Costco.
J'ai même eu la grande idée d'acheter une surprise à l'homme pour marquer son retour au CÉGEP.
Il s'agit d'un beau livre intitulé : Le guide d'entraînement et de nutrition de kmag.

En lui offrant, j'ai échappé : "J'aime ça des surprises moi aussi, tu pourrais m'en acheter".
"Ok ben on soupe et on pars acheter un frigo".

Dans ma tête je me disais :
  1. Criss, tu me niaises;
  2. J'aurai dû faire le commentaire avant;
  3. Une robe à 100$ aurait fait l'affaire.
Nous sommes donc partis sous les coups de 18 h 30.
À 21 h 00, nous avions fait 4 magasins.
Ce matin à 8 h 00, nous recevions notre nouveau frigo.

Léger détail, nous magasinions un 33 pouces et nous avons flanché pour un 36!
Avant que les costauds débarquent, l'homme a modifié nos armoires et moi, j'ai fait du ménage.
J'ai fait une belle boîte de verres que je vais offrir à une cloche bleue. 


























L'objectif de Franky était de trouver un frigo moins profond.
Finalement, nous avons choisi un frigo :
  1. plus profond;
  2. qui fait de l'eau et de la glace;
  3. qui a de beaux compartiments;
  4. qui a des lumières LED.
C'est la première fois qu'il dérogeait à ses objectifs durant le processus d'achat.
Et c'est aussi la première fois qu'il ne magasinait pas durant des mois avant de consommer.

Je crois que mes arguments ont été trop convainquants :
  1. Je veux le Bosch parce que c'est une belle marque;
  2. j'aime la couleur de leurs drills;
  3. parce que Bosch c'est du beau design. 
BANG, un pieu au coeur de mon homme!
Je pense que je vais découcher ce soir.
Je vois dormir à la belle lumière de mon distributeur de glaces.







14.8.13

Nage, roule et cours

Parfois la vie est trop simple.
Parfois il faut prendre les grands moyens pour nous bousculer,
pour nous mettre un brin inconfortable
question d'avancer et de découvrir.

Et bien moi,
il y a un an,
j'ai décidé de faire un triathlon.
Comme ça.
Bing!

Au fait, il y a plusieurs raisons,
voici mes préférées :

1-
On était en 1983, la vitrine du Bernard Trottier Sport
au Centre d'achats Normandie,
il est là...
Un magnifique vélo de course Peugeot Triathlon.
Il brillait.
Il avait des icônes des trois disciplines
imprimés sur le côté du cadre.
Il était fantastique.
Je me suis promis qu'un jour je ferais un triathlon
pour avoir la chance de rouler une machine comme ça.

2-
Miss est tombée enceinte...
NO FUCKING WAY
que je fasse une grossesse sympathique
une deuxième fois.

3-
Pour mes enfants,
je veux être un papa actif,
un papa en santé.


Alors voilà pour les motivations.

Ce qui est étrange,
c'est que la moitié des gens à qui j'annonçais
que j'allais faire un triathlon
partait à rire.
C'est bien mal me connaître.

À chaque semaine, mon entraînement se résumait à :
  250 - 300 longueurs de piscine;
  ~20 km de course;
  quelques km de vélo.

En parralèle, je me suis penché sur mon alimentation.
Coupe le sucre par ici, augmente les protéines par là.

Tout allait sur des roulettes...
Et PAF!
Marion est arrivé trop tôt

Je dois vous avouer que pour scrapper
un programme d'entraînement,
un poupon, c'est le top.

Malgré tout, j'ai gardé une forme relative.

(Prenez place sur la ligne, départ dans 30 secondes)
 - Putain...

(20 secondes)
-  Mais qu'est ce que je fais là?

(10 secondes)
- Tabarnak, j'ai envie

(5 secondes)
 - Il vente en maudit, pis ya des vagues d'un pied.
    J'aurais vraiment dû prendre le temps de me pratiquer
    en eau vive...

(3 secondes)
- Calisse

(2 secondes)
- Je vais mourir... c'est ça... Je vais mourir!

(1 seconde)
-  TA YEULE PIS NAGE

POW!




Nager dans un peloton de 89 personnes qui veulent toutes
arriver en premier, c'est une expérience assez spéciale en soi.

Quelques coups de pieds par ici,
quelques gorgées involontaires par là.
Et hop! je contourne la dernière bouée
et j'ouvre la machine vers l'arrivée.


Objectif #1
Pas me noyer = √

Résultat pour la nage
750 M / 18 m 20 s

Je file vers la zone de transition.
Je prends le temps de mettre mes petits bas et
d'attacher mes souliers.
(Tsé le gars en est à son premier triathlon).

Je fais du vélo depuis plusieurs années.
Je suis confortable sur un bidule à deux roues.
Voilà pourquoi j'ai préféré cette épreuve, et de loin.

Résultat pour le vélo 
20 KM / 49 m 15 s

Petite histoire :
en descendant du vélo, un fille arrive par l'arrière et visiblement,
elle ne met pas assez les freins...
Elle tente de se faufiler entre moi et la clôture.
Je dis bien tente, puisqu'elle a fini dedans.
En bon gentleman, je lui ai retenu le bras pour ne
pas qu'elle finisse à l'hosto.

Et transition vers la course.

Ouf! Moins l'fun là.
Mes jambes sont lourdes et mon corps
ne se comprend plus.

Après 200 M ça se place.
Malgré tout il me manque du juice.

Je n'arrive pas à prendre de la vitesse.
Mais je m'accroche à un tempo de base
et garde le cap jusqu'au dernier droit
où je donne tout.

Fait étrange, je ne suis pas essouflé,
je suis juste vidé.
Drôle de sensation.

Résultat pour la course
5 KM / 34 m 05 s

Et me voilà au fil d'arrivée.
Yé!

Objectif #2
Finir mon triathlon = √





Résultat final
1 h 41 m 38 s

J'ai terminé 329 / 420 (nombre total de participants au triathlon sprint).
Dans ma catégorie d'âge : 28 / 32

Objectif #3
Ne pas finir le dernier = √

Au final, j'ai passé un belle journée
et j'ai vraiment apprécié ce nouveau sport.

J'ai déjà commencé l'entraînement
pour l'an prochain.


Franky Gun