4.1.12

La rouspeteuse


Cet automne, l'homme n'a pas trop trop pensé avant de dire à notre voisine : "Sure, we can do a garage sale with you".
Moi je sautais derrière Ruth en faisant "non" de la tête, la face en larmes.

Cette petite activité s'est métamorphosée en méga projet pour Franky boy.

La sweet Ruth s'est même avérée être une assistante corriace pour mon homme. Elle lui lâchait un coup de fil en soirée pour lui rappeler une tâche :
- passer une annonces dans le journal
- acheter le permis
- créer les affiches
- trouver le matériel à vendre et le laver
- faire de la monnaie
- trouver des sacs
- préparer les échafaudsjavascript:void(0)

"Haaaaaaaaaa, j'pus capable".
"C'est toi qui a dit : Sure, why not
...endure!".

Moi, la petite rouspeteuse de merde, j'avais quand même pitié donc j'aidais l'homme en jappant : "tout ce trouble pour perdre une journée de week-end-end et se faire 20$, bravo champignon!".



Le samedi sacré, les ratons des ventes nous ont réveillé à 6 h 00 du mat.
" Heille, on a écrit que la vente débutait à 8 h 00 dans l'journal"
C'est ce que je marmonais en les espionnant.



À 8 h00, toute notre scrap était étendue dans notre driveway.
Franky s'est éclypsé pour installer ses affiches de designer.
"Ben oui, tu vas juste attirer des artistes cassés avec tes maudites pancartes".



Finalement, Ruth et nous c'était un bon match.
Quelle diversité de produits!
Chaque touriste réussissait à dénicher un cossin qui lui proccurait son petit bonheur.

Si j'avais accepté d'aider l'homme, c'était pour déloader la maison.
Franky et Alice, eux, voulaient faire la piastre.
Lui perdait du temps à dealer avec des berbères amateurs.
Moi, j'avais un prix fixe :1$.


Voici la cagnotte finale, un beau 350 $.
Quelle sensation!
Un beau tas de junk largé dans les maisons de nos amis d'un samedi.

PS : Avec mon argent, je me suis acheté une mandoline de compétition.
C'est cool quand même faire une vente de garage :)

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