15.12.09

L'avant dernière rangée


















L'avant dernière semaine avant Noël a débutée hier.
La fébrilité était palpable hier, lors de la préparation du souper.

L'ami Sébastien nous a énuméré toutes ses missions avant d'arriver à son congé professoral et ce, tout en assurant la cuisson du saumon.
Moi, je coordonnais le souper tout en écoutant les hommes d'une oreille distraite.
Franky?
Humm...Franky il anime la petite lorsqu'il revient à la maison.

Par la suite, la soirée s'est déroulée rondement.
Entre le bain de la petite et le biberon final, les hommes ont regardé le match.
Depuis que OD (Occupation Double pour les non initiés) est terminé, je leur laisse la télé.

C'est fou comme ils sont plus relax.
Ils n'ont plus le stress de manquer un but important pendant que moi, je regarde des non-couples ne pas se frencher.

Moi?
J'étudiais.
J'ai mon gigantesque examen de comptabilité ce jeudi.
Et pour votre info, c'est loin de mon domaine d'étude, l'histoire de l'art.
Ce qui me rassure, c'est que tous les étudiants stressent.
Je vais peut-être m'en sortir.

J'ai été la dernière à regagner l'étage supérieure durant la nuit.
J'ai essayé de me faire discrète malgré notre plancher de pin qui craque à rien.
Arrivée dans la chambre des maîtres, l'homme avait les yeux ouverts.

« Ben là, tu ne dors pas? Il est 2 heures du mat. »
« J'ai mal au ventre... »
« Mal au ventre comme dans, j'ai l'goût de vomir? ».
Piteux, il hoche la tête.

Juste à le regarder, le mal de coeur me prend aussi.
J'ai été incapable de dormir.
Pour couronner la situation, j'ai réveillé la petite en allant à la salle de bain.
Belle nuit vous dites?

Même si je suis la dernière couchée, je suis toujours la première levée.
J'avais hâte que l'ami descende de ses quartiers pour savoir dans quel état il se trouvait.
« Dis, tu as bien dormi? »
« Oui, pourquoi? ».

Automatiquement, j'ai rejeté le saumon.
Nous avons mangé la même chose, c'est pas le souper.
Mais Diantre, qu'est-ce qui nous a amoché de la sorte?

BANG!
Je nous revois, Franky et moi hier soir, à inhaler l'air contenu dans le ballon d'hélium d'Alice.
C'était très drôle sur le moment.
Là, même si la maudite baloune n'est pas la coupable immédiate, moi, je voue un culte à sa haine.

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